Martin Luther King disait « I have a dream ». Le rêve est un objectif éternel. Pour certains, il semble inaccessible, alors, le rêve se transforme en regrets au fil des années. Mais pour d’autres, à force d’efforts ou même de chance, le rêve se dépose à leurs pieds, comme une feuille au premier jour de Printemps.
Que ressent-on quand le travail de toute une vie se déploie sous nos yeux ? La plupart sont malheureusement catégoriques : une profonde déception ouvre un fossé sous nos pieds. On se retourne, on regarde toutes ces années d’acharnement que l’on perçoit maintenant comme du gâchis. Puis on part à la recherche d’un nouveau rêve. La nature humaine est ainsi.
Mais existe-t-il un rêve qui ne déçoit pas ? Qui serait comme un arc-en-ciel : magnifique, sensible, apaisant mais toujours loin devant nous.
Oui. Ce rêve est un havre. Un lieu hors de tout temps où il fait bon vivre. Un rêve qui ne se termine jamais, dans lequel il suffit d’entrer.
Commençons maintenant une autre belle histoire. Qui commence par une heureuse naissance. Suivie d’une vie facile. Kippei Miyasaki, est né avec une cuiller en or dans la bouche. Il pouvait avoir tout ce qu’il voulait et cela quand il le désirait. Malgré tout, il lui manquait quelque chose. Il avait un rêve. Égoïsme, diront les jaloux. Non. Son rêve était beau.
Un jour… Son rêve se réalisé. Kippei Miyasaki découvrit une île paradisiaque dont il tomba aussitôt amoureux. Alors, il y fit construire une ville, et y dressa un somptueux palais. Enfin, le palais fut transformé en pensionnat, dans lequel on accueillit des adolescents venus séjourner le temps de leur étude… Ou plus longtemps si affinité. Mais le rêve n’était pas complet… Que manquait-il au tableau ? Une chose… Qui rendrait la vie des hommes plus douce et plus facile.
Sweet Amoris était finalement née. L’île perdue où l’on se retrouve. L’arc-en-ciel aux couleurs chatoyantes…
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