Laver, nettoyer… Mon quotidien n’était pas des plus extraordinaire, souvent la routine, faire la même chose, tout les jours et tout le temps. Encore une fois je devais nettoyer les douches, ce n’était pas la première fois aujourd’hui cependant j’espérais que ce serrait enfin la dernière, car être toujours au même endroit devenait lassant. Je me demandais comment ils faisaient pour ce doucher car elles étaient toujours sal, je pensais qu’il pourrait faire un minimum attention mais il était vrai qu’ils s’en fichaient pas mal, j’étais là pour le faire à leur place… Les esclaves on bon dos et auront toujours bon dos, faire le boulot des autres, de ces créatures. Je me rendais d’un pas bien décidé et les bras chargé de produits d’entretien au douche des dortoirs de l’académie, elles étaient assez nombreuse et grande, c’était un endroit assez agréable avec une odeur de gel douche et d’humidité la plupart du temps.
J’étais là pour ça et je le faisais, je ne disais pas avoir de la motivation, après tout, je n’avais pas cherché à être en ce lieu mais malgré cela je faisais mon travail correctement en partie car je ne souhaitais pas mourir et je ne donnais pas cher de ma peau si le ménage n’était pas fait à leur convenance. J’étais là, devant les douches, à l’entrer de la salle de bain, regardant d’un air d’espéré tout ce qui me restait à faire. A côté de moi en seau d’eau chaude pour nettoyer tout ce bazar et dans mes mains, chiffons, ballait et serpillère, tout l’atiraille pour que ce soit tout beau, tout propre. Je commençais à astiquer, je voulais le faire vite, les horaires des douches des filles n’allait pas tarder et je ne voulais pas être ici quand l’heure arriverait, non pas que les voir en petite tenu me posait problème mais un homme de mon statut ne pouvait ce permette et je n’étais pas un voyeur, certes j’aimais, comme tout homme regarder des femmes devant moi, mais non.

Je commençais par m’attaquer au douche, ensuite faire les baignoires et enfin le sol, je tirais l’eau pour nettoyer le sol et m’aidais d’une raclette qui ce trouver déjà dans la salle de bain, je ne m’étais pas vraiment beaucoup de temps, avec le temps j’avais l’habitude, si astiquer était une habitude bien entendu, le calme régnait, c’était le silence absolu et cela faisait plaisir à attendre, ça changeait du brouhaha que l’on pouvait trouver dans les couloirs.

Je me hâtais donc, faisant les douches comme il ce devait puis les baignoires qui étaient plus que grande, mais ce n’était pas sans compter sur la serpillère qui venait de ce casser, je me retrouvais avec le manche d’un côté et le reste de l’autre, pratique et facile pour pouvoir la passer non ? Je regardais autour de moi affin de voir si il y avait un objet qui ressemblait à celui-ci dans les parages, malheureusement non, il n’y avait rien, comme par hasard pensais-je… Il fallait dire que le ballait était en bois qui n’étais pas solide, un vieux bois qui partait dans tout les sens, il n’était pas compliqué de s’en mettre un bout dans les doigts et je parlais en connaissance de cause. Vite, vite, vite… Une idée, l’heure passait et je restais ici, sans trouver de solution, je voyais les aiguilles de ma montre avancer dan dangereusement et le soleil qui commençait à décliner. Il ne me restait vraiment plus beaucoup de temps et ce n’était pas propre… j’allais mourir c’était sûr… je n’avais plus qu’à me mettre à genoux et la passer ainsi avec mes mains. J’étais vraiment qu’un pauvre esclave, cet endroit n’était pas fait pour un pauvre humain de mon genre et dire que je n’avais rien demandé à personne…
Mais je n’avais pas le temps de pensais à une chose aussi futile que le passé, j’étais perdu, nettoyer, laver… Et fatigué après une journée qui avait déjà était bien remplie, je rêvais juste de pouvoir retrouver mon lit qui m’attendait bien tranquillement.
Je prenais la serpillère avec un regard livide, je devais ressemblais à un zombie et encore le mot était faible, je mettais le morceau de tissu dans l’eau chaude puis je l’essorais…

-Aller mon pauvre Zack, il faut que tu trouves le courage.

Voilà que je me parlais, ça n’allait vraiment plus, mes yeux étaient rivé sur la serpillère, je ne bougeais plus et je sentais l’eau couler le long de mes mains, le sol n’était pas épargné, quelques goutes d’eau finissaient pas s’échouer sur le carrelage de la salle de bain. Pendant combien de temps j’étais resté ainsi ? Je ne savais mais le temps passé et quand je finissais pas m’en apercevoir (enfin) il était trop tard, derrière moi des bruits de pas. Non, ce n’était pas possible, je me dépêchais de revenir à moi, de jeter la serpillère par terre et de me mettre à genoux sur ce dernier. Je me faisais le plus discret possible, non pas faire de bruit, que personne ne me voit, je vous en suppliais…

-Ne me tuez pas, je suis désolé, je sais que l’heure est passé pour faire le ménage.

Je disais ses paroles sans bouger, j’avais bien trop peur de voir qu’elle démon pouvait ce trouver dans mon dos, je préférais être tué sans le voir…

Quoi faire, que dire ? Je ne savais, je tournais toujours le regard par manque de courage. La mort, certain parler d’un faucheur qui venait couper des têtes, est-ce que cette fille allait faire pareil ? D’autres disaient voir leur vie défiler en seulement quelques secondes, c’était donc la fin, la fin de ma vie, je regardais mes mains, attendant le coup final qui allait mettre un terme à ma pauvre vie, mais il ne venait pas. Je ne souhaiter pas attendre, qu’elle en finissait le plus vite possible sans me faire attendre, attendre la mort devait sans doute être la pire chose qui pouvait exister sur cette planète, c’était de la torture mental, pourquoi juste ne pas me ôter la vie rapidement ? Le mort en elle-même ne me faisait pas peur, non je rejoindrais mes défunt parents, mais la façon de mourir me terrifier, souffrir me terrifier… Mais rien n’arrivait, pas un bruit, pas un pas dans ma direction, je me demandais si d’autre fille allait arriver à leur tour et être plus rapide… Et qui allait nettoyer ? Enfin… cette question était bien stupide, des esclaves toujours et encore des esclaves, ce n’était pas eux qui aller ce salir les mains en lavant le sang et les miettes qui seraient les seules choses qui resteraient de mon corps… Une voie douce est agréable répondit, me prenant de surprise :

-Bonjour..... Ou bonsoir plutôt.... je vous dérange ? Vous attendiez quelqu'un peut-être ? Vous.... Vous voulez que je repasse ?

A la voie je disais que c’était une jeune fille et pas un démon sinon elle m’aurait sauté dessus afin de me tuer, qui était elle ? Non, elle ne me dérangeait pas, c’était moi qui était en faute, à cette heure si, je devais avoir déguerpie et non me trouvais dans la salle de bain à nettoyer, ou plutôt tenter de nettoyer le sol. Tout était propre, les douches scintillaient, les baignoires brillaient, une odeur de produit d’entretien avait prit la place régnant dans l’ensemble de la salle bain, elle piquait légèrement le nez d’ailleurs, j’avais beau avoir l’habitude je ne m’y faisais toujours pas. Je n’osais toujours pas me retourner, j’étais à quatre pattes sur le sol, ne répondant toujours pas à cette demoiselle qui ne semblait pas décidé à mettre fin à mes jours… Toute autre personne l’aurait fait pourtant, alors pourquoi elle me laissait elle la vie sauve ? Je n’étais qu’un esclave alors pourquoi était-elle si sympathique envers moi ? Je ne comprenais vraiment pas, pour sûr je n’allais pas être mécontent, rencontrer enfin une personne qui ne m’insultait pas, enfin pour le moment était vraiment agréable, cependant je n’avais pas confiance, à n’importe quelle instant elle pouvait changer d’avis. Après tout cette école ne tuait elle pas les esclaves un par un ?

-Non, c’est moi, je suis vraiment désolé, je ne devrais pas me trouver ici à cette heure, je suis vraiment désolé… Veuillez me pardonner…

Je n’avais pas franchement l’habitude de dire « vous » surtout à une personne qui devait avoir dans les environs de mon âge ou sinon guère plus, cependant je n’avais pas le choix, obéir et être polis en vouvoyant, on ne me demandait pas grand-chose, seulement il fallait absolument que je respecte cela. Je me retournais lentement, son visage m’apparaissait doucement, j’étais toujours à genoux et elle debout, je baissais mon regard, je venais de me rendre compte que je venais de faire une belle bêtise, la jeune fille était en serviette de bain, quel con je faisais, je me retournais très rapidement, j’espérais ne pas l’avoir mise mal à l’aise. Je ne l’avais pas aperçu bien longtemps mais assez pour affirmer qu’elle était jolie et pleine de charme. J’étais comme un idiot, encore une fois je devais faire des excuses, cela commençait à faire beaucoup en une journée surtout que c’était toujours avec la même personne et de ma faute, je tenais la serpillère dans mes mains avant de briser le silence qui était revenu.

-Je… je suis désolé, je ne savais pas que vous étiez vêtu ainsi mademoiselle…

Je me demandais bien combien de fois encore elle allait bien me pardonner mon manque de douétisme…

Partir, partir, je devais vite partir avant que d’autres jeunes filles ne viennent ce rajouter à elle, une me suffisait amplement, mais comment partir, comment me défaire de cette personne ? Il fallait que je trouve un moyen, cependant mon cerveau n’était pas près à réfléchir, il était resté en bug sur la demoiselle en tenu légère. Non, pas penser ainsi surtout pas, certes elle était ravissante, je ne l’avais vu que quelques secondes mais je pouvais tout de même l’affirmer. Je restais dans mon coin, retourner, sans la regarder, sans lui parler et sans bouger, cela faisait un cruel manque d’action et de penser… Je m’étais excusé mais allait elle accepté ? Rien n’était plus sure et je doutais… Ma journée en elle-même pouvait ce résumer à se mot « doute » et la fin de journée ne s’annonçait pas mieux…
Pas bouger, surtout ne pas bouger, ne pas faire de geste brusque, je commençais à avoir chaud, quelqu’un avait il monté le chauffage ? Je décidais d’aller voir ceci après être partie de la salle de bain. Le silence fut, le silence ne resta pas longtemps, elle avait l’air bien bavarde et parler ce n’était pas ce que je pouvais préférer de plus en ce bas monde. Le silence, entendre les oiseaux faire leurs mélodies, les mouches volaient ou bien encore l’eau passer dans les tuyaux. Bref… la jeune demoiselle reprenait la parole et j’étais anxieux de savoir ce qu’elle avait à me dire, me reprocher…

« Tout d'abord, ce n'est pas "mademoiselle", Humain, c'est Kitty, s'il te plaît ! Ensuite, je ne suis pas vêtue, j'ai une serviette autour de moi. Et pour finir, pourquoi tu te retournes ? je suis si moche que ça ? Dis pas que je suis trop belle pour toi; dans les musées, les belles oeuvres d'art, on ne leur tourne pas le dos monsieur ! Alors, regarde-moi et dis-moi ce que j'ai de si horrible pour effrayer un beau gosse comme toi !»

J’étais mal, très mal, je ne l’avais pas mise de bonne humeur, s’il vous plait de l’aide, une personne… Non… j’étais belle et bien seul… Je l’avais offusqué sans le vouloir, je voulais être polie en utilisant « mademoiselle ». Non elle n’était pas moche, mais regarder une jeune fille à moitié nue je trouvais que cela faisait pervers et démontrait un manque de respect envers elle. Trop belle pour moi ? Oui, en effet elle était, elle était pour moi une femme inaccessible, bien trop belle et élégante et moi un simple serviteur, rien de plus, pas de beauté ni d’intelligence alors ou trouvait elle le « beau gosse » qui me m’était d’ailleurs mal à l’aise.
A peine avait elle finit de parler que je la retrouvais en face de moi, je regardais le bas de son corps, pas décidé à monter mes yeux mais elle en avait décidé bien autrement, se penchant que moi et m’attrapant par le col je n’avais plus d’autre choix que de la regarder de la tête au pied. Elle était une magnifique créature, je pouvais sentir mon visage rougir à la vision d’un si beau corps, il était parfait, un visage fin et gracieux, des yeux dorée, une poitrine généreuse, un ventre plat ainsi que des cuisses élégante, parfaite, je ne trouvais pas d’autre mot. Je restais là sans bouger, sans parler me contentant de la regarder comme elle me l’avait si bien demandé… Elle continuait de parler, sans me laissais le temps pour lui répondre, mais que pouvais-je répondre à sa ?

«Et pour m'avoir insulter de la sorte, tu vas me faire le plaisir d'aller me faire couler de l'eau bien chaude dans cette baignoire... Et comme j'ai perdu mon canard en plastique jaune, tu vas en plus le remplacer ♥»

Quoi ? Non, je ne pouvais, elle me faisait du chantage, je ne voulais pas me retrouvait seul avec elle dans un bain, cela était bien trop ambigu. Lui remplir un bain ne me posais pas de problème mais remplacer son canard, non vraiment, je ne pouvais accepter, je devais lui répondre…

-Je suis désolé pour le « mademoiselle » mad… Heu Kitty… Non vous n’êtes pas moche loin de là, seulement je n’ai pas pour habitude de regarder une demoi… heu jeune femme vêtu ainsi, je veux dire avec une serviette en guise de cache partie intime.

Olalala, je m’enfonçais, ce n’étais pas possible, qu’étais-je en train de faire ? Il ne pouvait pas avoir une corde ou bien une pelle afin que je puisse m’enterrer au lieu de m’enfoncer à chaque fois que j’ouvrais la bouche… Je me levais et faisais couler de l’eau dans une des baignoires que je venais de nettoyer.

-Désolé, je ne peux… Ceci est bien trop pervers pour moi…

L’eau coulait doucement dans la baignoire, je regardais tout cela, je ne voulais pas me retrouver face à face avec cette fille, non je ne le souhaiter vraiment, le problème n’était pas sa beauté, non mais plutôt son attitude qui était assez ambigu, du moins bien trop pour moi. Je ne voulais rien faire avec elle, même pas la regarder, d’ailleurs je ne voulais rien faire avec personne, pour qui me prenez-vous ? L’eau montait petit à petit, je mettais mon doigt pour regarder la température de cette dernière, elle était ni trop froide, ni trop chaude cela pouvait lui convenir, c’est ce que j’espérais car je voulais partir le plus rapidement possible de cette endroit, surtout que le temps passait et je n’avais pas que ça à faire… Vite, vite, plus vite s’il te plait, je priais pour qu’elle se remplisse plus vite, mais il n’y avait rien à faire, j’avais pourtant mit l’eau au maximum, les secondes me semblaient des minutes interminable. Kitty était dans mon dos, je ne savais ce qu’elle faisait et pourtant je pouvais sentir cette jeune femme ce rapprocher de moi, que me voulait elle ? Alors que l’on entendait seulement le bruit de l’eau en cascade, percuter violement et à toute vitesse le fond de la baignoire toute propre, elle reprenait une nouvelle fois la parole.

«Ainsi, cela te choque de me voir en serviette ? Hé bien, on va régler le problème !»

Quoi ? Elle entendait quoi par cela ? Je ne voulais pas qu’elle l’enlève non, dans quoi je m’étais encore fourré, pourquoi ces chose là tombaient toujours sur moi alors qu’il y avait tant d’autre personne ? Je n’avais vraiment pas de chance, pour une fois la roue aurait pu tourner. Je ne savais vraiment pas comment me sortir de là, je ne me retournais pas, je ne lui répondais pas, je rester immobile et muet mais je n’en pensais pas, « non n’enlève pas cette serviette par pitié » voilà ce que criait mon cerveau. Puis elle reprenait la parole une nouvelle fois disant que le problème était réglé et me demandant si cela me convenait mieux ? Mais ce qui me convenait été tout autre, avoir la paix, je voulais être tranquille, loin de cette chose qui voulais faire de moi son jouet sexuelle, j’avais très bien compris ou elle voulait en venir, mais non, en aucun cas j’allais lui laisser mon corps.
Je n’avais pas le temps de répondre qu’elle était venue ce collé à moi, une sensu, voilà ce qu’elle était, une sensu pleine de charme qui allait essayer d’en jouer sur moi, malheureusement pour elle, ça n’allait pas marcher.

«Mais dis-moi, comment on appelle un beau gentleman comme toi ? Tu sais que tu me fais craquer ?»

Je la faisais craquer ? Mais allait-elle chercher ça encore ? Cette fille était vraiment bizarre, je me demandais si elle sautait toujours ainsi sur le premier venu… Je trouvais cette façon d’être vraiment dommage, mais je supposais que je ne pouvais rien y faire. Bien des hommes avaient du tomber dans le panneau, je ne savais combien de personnes pouvaient bien lui avoir résisté mais la jeune femme pouvait en mettre une de plus, je n’étais vraiment pas décidé à la laisser faire ce qu’elle voulait, c’était mon corps, donc mon qui allait décider. Elle avait vraiment un comportement d’allumeuse si je pouvait me permettre d'utiliser se mot vulgaire, mais je pouvais sentir dans sa façon d'agir, d'être qu'elle aimait séduire et coucher avec des hommes.
Je n’avais toujours pas le temps de parler qu’elle continuait ses gestes déplacé à mon gout et qui pour d’autre auraient été excitant. Je me levais, me défaisant de son emprise, je voyais le corps de la jeune femme nue, elle avait un très beau corps je devais bien l’avouer mais je n’en pensais pas plus. J’enlevais ma veste et lui mettais sur ses épaules avant d’aller chercher sa serviette qui ce trouvait au milieu de la pièce. Kitty restait là, près de la baignoire.

-Je suis désolé, tu as beau avoir un corps des plus attirant cela ne m’attire pas, garde la veste, à ne pas te couvrir tu vas finir malade.

Je m’approchais à nouveau d’elle en lui tendant la serviette, j’en profiter pour fermer la veste que je lui avais mit quelques instants plus tôt et me tournais vers l’eau qui coulait toujours. J’espérais que cette fois elle allait comprendre, non, non et non voilà, ce n’était pas bien compliqué pourtant et j’étais sur que la demoiselle était assez intelligente pour le comprendre, il ne me restais plus qu’à attendre sa réaction qui je pensais n’allait pas ce faire attendre, mais avant, j’avais une question à lui posait.

-C’est dommage que tu agisses ainsi, une jeune femme telle que toi ne devrait pas. Tu sautes toujours sur le premier venu comme ça ?

L’eau remplissait doucement la baignoire, dire que je venais de la nettoyer, de toute façon c’était toujours la même chose, à peine nettoyé c’était de nouveau sal, je me demandais à quoi servait mon travail. Je ne regardais pas la jeune femme, tourné sur l’eau, elle devait être bien déçu, une personne qui lui résiste, il fallait dire que son corps était vraiment sublime, mais toutes les personne de se monde ne pensais pas forcément comme elle au “sexe” car elle m’avait clairement fait des avances. J’étais la pour travailler et rien d’autre, je devais donc me concentrais sur la tâche qui m’avait été confié et ne voulant pas mourir je devais bien la réalisé. J’attendais une réponse de la part de la jeune femme à ce que je venais de lui dire, réponse qu’elle devait sans doute formulait dans sa tête, j’espérais qu’elle avait compris, qu’elle n’allait pas recommençais de nouveau mais j’avais quelques doutes, je ne pensais pas qu’elle était le genre de personne à arrêter quand on lui résister au contraire. Le soleil décliné petit à petit, ses rayons devenaient de moins en moins perçant mais je ne pouvais rien faire, j’étais bloqué ici pour le moment. Subir, c’est tout ce que je pouvais faire, attendre que l’eau finisse de couler et sortir de cette charmante pièce avec cette créature qui était venu, faire intrusion pendant le nettoyage.

«. . . Oui, à peu près. »

Elle le reconnaissait, il fallait dire que c’était assez évident aussi et le contraire n’aurait été que mensonge. J’avais toujours le regard plongé sur l’eau qui remplissait doucement la baignoire. Je me demandais pourquoi elle ne le faisais pas elle même, si c’était seulement par feignantise ou pour qu’elle puisse retentait sa chance. j’espérais vraiment la première solution qui me convenait mieux, je restait calme, le silence revenait. J’aimais ne plus rien entendre, pas de bruit de voie, le calme me plaisais, c’était reposant surtout que j’avais passer ma journée dans le bruit. Je fermais les yeux pendant quelques secondes mais Kitty était bien décidé à brisé ce moment de calme, des son sortant de sa bouche venait gâcher ce moment, je trouvais cela dommage mais je ne pouvais lui en vouloir, après tout je lui avait posé des questions il fallait bien que les rôles s’inverse. Je voulais juste que l’eau arrive en haut le plus rapidement possible affin de pouvoir partir et la laisser prendre son bain tranquillement, elle devait être fatiguée après tout c’était la fin de journée pour tout le monde et non que pour moi. Je ne voulais pas la vexée dans les propos que j’avais tenu auparavant, si c’était le cas je m’en excusais, c’était vrai que je n’avais pas été des plus sympathique...

«Mais dis-moi.... Toi tu ne réponds jamais aux questions des jeunes femmes ? je t'ai demandé comment tu t'appelais.... C'est dommage que tu agisses ainsi, un gentleman comme toi ne devrait pas. »

Une question ? Je n’avais pas vraiment fait attention, je mettais plus concentré sur son comportement pour faire attention à ce qu’elle ne pense pas de chose venant de moi oubliant ses question, je baissais la tête ne guise d’excuse, c’était de ma faute, je n’étais pas pardonnable. j’avais le droit à un sermon en plus, pourtant je n’avais dit que la vérité et donné ma veste pour qu’elle couvre son corps. Pour être honnête j’attendais tout de même des remerciements mais je comprenais bien vite que je n’en aurais pas, bon après tout ce n’était pas bien grave, c’était juste une veste et lui donner me permettait de ne pas la voir nue donc au final cela arrangé tout le monde non ? J’avais donc oublié de me présentais, je me souvenais maintenant, je lui avait répondu à côté, enfin dans mes souvenirs et comme j’avais la tête un peu ailleurs depuis son arrivée... Je comprenais bien vite que je l’avais vexée, il fallait donc que je lui présente mes excuse quand j’allais prendre la parole.

-Je m’appel Zack, Zack Rainsworth, je suis un simple être humain qui ne demande qu’à avoir la vie sauve dans se monde. Je suis désolé si tu as mal prit mes paroles, je reconnais qu’elles n’étaient pas très sympathique, désolé.

Cette fois j’étais présenté, nom, prénom et qui j’étais en se lieux mais sa elle l’avait déjà compris. Je lui montrais également mes excuses, remontant ma tête vers le plafond et ouvrant les yeux, avait elle d’autre question ou pouvais-je partir ? Mais je doutais vraiment qu’elle me laisse partir ainsi, aussi facilement sans rien me dire de plus, sans faire un geste. J’avais malheureusement raison, elle reprenait de nouveau la parole, elle ne connaissait donc pas la définition des mots calme et silence... Navrant, vraiment car je les aimaient tellement, j’aurais tellement aimé finir de nettoyer sans être ennuie même si le spectacle de son corps devant mes yeux n’était pas des plus désagréable, je ne voulais pas abuser d’elle, ni faire quoi que soit avec une personne qui m’était étrangère et avec de telles manies.

«Mais reprenons du début si tu veux. Kitty Allegria, sympathique élève, un peu trop collante mais très gentille, de cette école de fous sadiques psychopathes.»

Elle tendait en même temps que ses dires sa mains devant moi. C’était vrai qu’elle n’était pas méchante, mais un peu collante seulement ? C’était une blague ? Elle était très collante, un vrai pot de colle que l’on ne pouvait détacher de soit une fois qu’elle avait commençait à être entamé. Elle avait très bien définis cette école, un mélange de personne plus étrange les une que les autres et dire que c’était tombé sur moi...
Je me relevais regardant sa main et me résiliant à lui serrer, je n’étais pas méchant non plus, seulement sur mes gardes et dans cette école quoi de plus normal, les démons voulais me manger et les personnes comme cette demoiselle faire de moi leur quatre heures, alors forcément j’étais méfiant, oubliant des fois, je l’avouais que je devais juste obéir à des ordres sans rien dire. Puis un grincement ce faisait entendre, je me retournais, voyant la porte s’ouvrir, quelqu’un venait-il ? Non, personne ne devait me voir ici en compagnie d’une charmante personne comme Kitty, que faire, que dire ?

-Non, pas sa, personne ne doit me voir ici avec toi, ni qui que se soit.

Je tenais toujours sa main, je regardais un peu partout pour savoir ou je pouvais me cacher, je réfléchissais très vite car je n’avais pas non plus énormément de temps devant moi. Mon regard venait se perdre sur la baignoire qui était presque pleine désormais, dans un élent, je prenais Kitty et la mettais à l’intérieur avant de venir la rejoindre, je la regardais d’un air désolé en étant sur elle. Mais ce n’étais pas ambigu, je voulais juste me cacher et la baignoire était assez grande en hauteur pour que personne ne nous voir surtout qu’elles ce trouvaient dans le fond de la pièce. Discrètement je coupais l’eau pour faire un peu moins voyant car le bruit allait attiré cette personne si c’était bien une personne. Je me trouvais donc contre le corps de la jeune femme, complètement gêné et désolé de l’acte irréfléchi que je venais de faire. Je voulais absolument pas de son corps, oui il était attirant mais rien de plus, mince dans quelle situation je m'étais encore mit ? j' n'avais vraiment pas de chance, je ne voulais rien faire avec elle mais je s'avais que la demoiselle allait en profiter, c'était donc à moi de lui faire comprendre gentiment que rien ne se passerait!!!

-Je suis désolé... Je ne voulais pas...

Nous étions tous les deux dans cette baignoire, j’étais vraiment mal à l’aise, son corps était contre le mien, du moins le mien contre le sien, je sentais toutes ses formes, sa poitrine, ses hanches, tout. J’étais sur elle, mes mains de chaque côté de son visage et je la regardais, non pas d’un regard mal placé contrairement à ce que la plus part des gens pourraient penser en voyant ceci mais plutôt d’un appel à l’aide. Je la regardais plein de désespoir, alors c’était aujourd’hui mon dernier jour ? J’allais être mangé par cette inconnue qui allait me démasqué ? Je ne savais plus quoi penser, plus quoi faire pour essayer de sauver ma peau, surtout que j’avais embarqué Kitty là dedans alors que c’était mon problème et non le sien. Je me demandais ce qu’elle allait faire, m’aider ou bien me faire en sorte que je sois découvert ? Pendant quelques secondes je me demandais si la meilleures idée n’était pas encore que je me lève affin d’arrêter tout cela, je ne souhaiter pas que la jeune succube est des ennuies par ma faute, je m’en voudrais terriblement pourtant mon regard lui demandait de l’aide. J’étais vraiment quelqu’un de contradictoire, je voulais vivre et en même temps stopper cette mise en scène embarrassante.

Je ne regardais rien d’autre que son visage, ni sa poitrine, ni son ventre, non et cela ne m’intéressait pas non plus, à quoi bon regarder une personne que l’on ne pourrait même pas avoir dans ses rêves ? Se genre de personne complètement inaccessible pour un pauvre être comme moi. Alors je n’allais pas me faire du mal en la regardant et puis non, reloquer une personne c’était pour les pervers et je n’en étais pas un et puis quoi encore ! Je n’allais pas profiter de la situation, déjà parce que j’avais autre chose à penser et puis que ça ne ce faisait vraiment pas, j’avais tout de même un peu d’éducation.

L’eau avait rendu les tissus collant à la peau, je n’arrivais pas à me défaire de mes vêtement j’avais l’impression d’avoir du ciment sur mon corps, empêchant certain de mes mouvements de ce faire comme je le voulais. Certes je n’avais pas beaucoup à bouger mais cela rendait mon corps lourd, je ne voulais pas écraser la pauvre jeune fille qui ce trouvait sous moi et pourtant j’avais l’impression que c’était le cas, que je pesais une tonne. Je voulais lui demander mais les bruits de pas me faisaient peur, je ne voulais pas être découvert, je ne souhaiter pas finir ma vie mangé par un monstre assoiffé de sang et de chair humaine.

- Chuuut.... j'ai bien compris que tu voulais pas... Mais te cacher, si, alors on se tait monsieur le beau gosse.»

Elle mettait son index sur ma bouche pour me faire comprendre de ne rien dire de plus, même dans un tel moment ses geste était assez sensuel et très tendre, ou avait elle la tête ? Elle ne pouvait donc pas essayer de ce retenir quelques minutes ? Je devais comprendre qu’elle allait m’aider ? Je ne savais pas comment je pourrais la remercier, grâce à elle je pourrais encore voir le jour se lever. De plus cela me rassurait énormément qu’elle avait comprit que je ne voulais pas abuser d’elle que c’était juste pour me cacher cat je devais bien l’avouer j’avais un peu peur qu’elle pense le contraire, je ne voulais pas qu’elle ce fasse de fausse idée, mais soulagement ce n’était pas le cas.
Jamais je ne pourrais oublier l’aide qu’elle était en train de m’apporter, je baissais la tête et la remontait en guise de remerciement en espérant que cette dernière allait comprendre. Puis, c’était le silence, un grand silence qui me paraissait comme une éternité, j’avais comme l’impression que l’heure avait cessé d’avancer, que le temps était figé, que les secondes et minutes n’avançaient plus, tout me semblait si long.

Je pouvais sentir que Kitty était tendu, était-ce à cause du peu de distance qui nous séparais ou bien à cause de cette personne ? Les pas s’arrêtaient puis reprenaient, à chaque fois engendrant la même tension et la même peur, la peur d’être trouvé avec une jeune femme aussi collé/séré dans une baignoire surtout que la succube était à moitié dévêtu, la peur que quelqu’un fasse du mal à Kitty par ma faute, je ne souhaitais pas qu’une personne puisse souffrir par ma faute, en fait, je ne voulais pas voir une personne souffrir tout simplement et je ne voulais pas non plus avoir le poids de la culpabilité sur mes épaules…

Les pas avançaient doucement, je ne savais pas à combien de mètres ils étaient, ou était cette personne, mais elle ce rapprochait, j’avais chaud, très chaud, mon cœur battait à toute vitesse et je n’arrivais plus à réfléchir, je ne pouvais plus me concentrer, mes pensées allaient toutes sur ses bruits de pas que je distinguais malgré le stress, je mettais l’une de mes mains sur mon cœur essayant de me calmer, mais rien n’à faire je n’y arrivais pas. Encore une fois, Kitty venait à mon secours, c’était elle qui réagissait, comprenant mieux que moi la situation, j’étais vraiment touché par tout le mal qu’elle ce donnait pour moi mais je ne comprenais pas pourquoi elle le faisait, c’était vrai à près tout, elle n’était pas obligé, elle pouvait la laisser faire et non elle m’aidait autant qu’elle le pouvait, ce donnant du mal pour moi.

Elle ce mettait dans tout les sens possible pour arriver à ce mettre sur moi, je me retrouvais avec la vision de son dos, je le regardais, la trouvant vraiment très belle, peu importait qu’elle soit de face ou de dos, sa beauté ne changeait pas, elle était une ravissante jeune femme et sympathique derrière ses airs de séductrice. Je me faisais tant bien que mal le plus petit possible, ce n’était pas vraiment discret mais cela allait devoir suffire, je pensais que si cette personne ne s’approchait pas de trop cette mascarade pourrait passer et je l’espérais. Je mettais mes mains bas de son dos, l’eau avait pour effet que mon corps remontait en direction de la surface, j’éprouvais des difficultés à rester bien en place au fond de la baignoire, j’essayais portant et en plus je ne pouvais pas me permettre de faire trop de bruit. Notre changement de position avait déjà fait un peu de bruit, car l’eau ce n’est pas ce qui pouvait exister de plus discret il fallait bien l’avouer.
Kitty mettait un morceau de tissu entre nous, je ne comprenais pas à quoi il servait, mais si cela pouvait la rassurer et lui faire plaisir, je ne voyais pas le problème, il était tout mouillé et ne servait vraiment à rien, cependant par courtoisie je le laissais, il ne me gênait pas.

Je ne savais ou était cette inconnue, mais alors pas du tout, Kitty ce redressait et parlait avec la personne, non en fait elle parlait toute seule vu qu’il n’y avait pas de réponse, les bruits de pas cessaient, je n’entendais plus rien, mais je me doutais que cette personne qui avait fait intrusion ne se trouvait vraiment pas loin, je voulais qu’elle parte, et vu comment Kitty lui parlait j’avais l’impression que c’était réciproque, je me demandais qui c’était, la jeune succube avait l’air de la connaître mais pas de l’apprécier au vu du ton qu’elle prenait.

«Bonjour ! Ca fait bizarre de voir des gens si tôt ici.»

Quand à moi je n’arrivais pas à ma positionner, sans faire exprès je baissais mes mains, je ne comprenais pas tout de suite ou elle était placé, je n’avais vraiment pas fait attention, je les remontais très rapidement et je préférais finalement les enlever de sur elle, je m’en voulais vraiment, j’aurais mérité sans problème une bonne baffe pour ce que je venais de faire. Je mettais mes mains dans mon dos essayant au maximum de ne pas trop remonter mon corps, c’était vraiment difficile…

J’entendais les pas de l’intrus, enfin elle n’était pas l’intrus, non, l’intrus s’était moi. Je n’avais vraiment rien à faire en se lieu et pourtant j’y étais. Quelle idée avait eu aussi, la personne qui était sur moi, cette Kitty de venir si tôt ? J’étais vraiment très mal à l’aise. Je n’étais pas habitué au contact des femmes et en plus… Je l’avais touché. Ce n’était pas possible comment j’avais pu ? J’étais un monstre. Je priais pour qu’elle parte, je voulais partir, ne plus être aussi proche de cette jeune femme. Cependant, la personne qui était entré dans la pièce ne semblait pas partir, non, elle n’avait pas l’air décidé à retourner à ses activités. Sans doute avait-elle comprit, mais comment elle aurait pu ? Dans l’attitude de Kitty ? Je ne connaissais pas ses habitudes, comment elle parlait en temps normal aux gens, mais, peut être qu’elle était différente et que la personne qui avait fait son apparition dans la salle de bain l’avait remarqué. Je ne voulais pas me faire découvrir, sinon, j’allais être en mauvaise posture, non, en très mauvaise. Je ne bougeais pas, je respirais le moins fort possible, essayant de me calmer, mon cœur battait à cent à l’heure à cause du stress engendré.
J’entendais toujours des pas, qui étaient plus au moins prés, à chaque fois que je les percevais assez fort, j’avais peur, cela voulait dire que la fille était près de la baignoire, par conséquent qu’elle avait des chances de me voir. Surtout que j’avais vraiment du mal à rester bien au fond de la baignoire. Je ne voulais pas toucher Kitty, je devais donc peser tout mon poids, un combat à sens unique contre de l’eau. Je n’avais pas beaucoup de chance de gagner.
La personne semblait enfin partir, je n’entendais plus de bruit de pas résonner dans la pièce et vu ce qu’elle avait dit avant de quitter la salle de bain, je ne pensais pas qu’elle aller revenir. Elle avait critiqué Kitty, ses deux là, n’avait pas l’air de s’entendre. Il était vrai que Kitty avait l’air assez bizarre et portée sur le sexe, mais elle n’avait pas l’air d’être méchante, je me demandais même si elle était capable de faire du mal à une mouche…

Kitty ne semblait pas vouloir partir, pourtant il n’y avait plus personne dans la pièce. Je relevais ma tête, regardais partout dans la salle de bain. Personne, je soupirais de soulagement, j’étais sauvé. La jeune demoiselle me regardait bizarrement. Je n’aimais pas sa façon de me regardais, le sourire qu’elle employait. Elle avait quelque chose en tête, mais je ne savais pas quoi et honnêtement, je n’étais pas presser de savoir ce que cela était. Elle avait se sourire que l’on prenait quand une personne nous plaisait, vous savez, se sourire un peu crétin. Allait-elle une nouvelle fois tenter un truc ? Je le pensais, je ne pouvais rien faire contre, je ne pouvais rien dire, je la fuyais juste du regard. Elle était belle, c’était vrai, mais pourquoi voulait-elle tenter sa chance ? Je ne lui avais rien fait après tout et il y avait des centaines de personne dans se monde, alors pourquoi moi ? Avec le temps, j’étais devenu professionnel pour me mettre dans des situations délicate, non, mais vraiment, je devais avoir un don pour cela, je ne voyais pas d’autre solution.

Bel humain, je te plais ? Je peux être à toi si tu veux.... les autres humains ont bien des démons à eux, pourquoi pas toi ?

J’espérais que cela était une mauvaise blague, une plaisanterie, nous n’étions pas le premier Avril malheureusement. Je ne voulais pas lui appartenir, je la regardais avec de grands yeux surprit, ne comprenant pas tout. C’était quoi sa question ? Elle demandait souvent se genre de chose ? je n’avais pas le temps de lui répondre qu’elle passait sa langue dans ma bouche. Elle faisait quoi là ? Je devais rêver, ce n’était pas possible autrement, je ne voyais pas d’autre solution, elle m’emballait ainsi, comme ci elle disait bonjour à une personne, comme ci cela était normal et qu’elle le faisait tout les jours. Je mettais mes mains entre nos deux corps. Je devais bien faire attention, je ne voulais pas lui toucher la poitrine, lui faire croire que quelque chose était possible alors que nous nous connaissions depuis même pas une heure. Je me demandais vraiment ce qu’elle avait en tête, que me voulait-elle ? Je mettais donc mes mains sur son ventre affin de la faire reculer un peu, lui faire comprendre son geste était déplace, que l’on ne pouvait pas embrasser avec la langue comme ca.

-Tu es très belle, je ne peux pas le nier, mais… Désolé… Je ne te connais pas…

(désolé, très court)

Un refus. Propre, poli, concis. mais un refus. Jamais personne n'avait osé refuser les avances du succube. Un instant, la fibre démoniaque de Kitty se réveilla : quoi ? un simple humain osait aller contre Sa volonté ? Comment cette faible créature osait-elle ? Elle pouvait tout aussi bien le noyer dans sa position sans qu'il puisse y faire grand-chose; malgré cette apparence de jeune fille et son impuissance face à la plupart de ses camarades, Kitty n'en était pas moins une créature infernale, et quoique de peu, sa force était plus importante que celle de n'importe quel humain. Mais rapidement, le côté mièvre de la jeune démone reprit le dessus et elle recommença, à défaut d'assouvir ses envies avec ce jeune mâle, au moins le dévorer des yeux. Elle n'était franchement pas décidée à voir partir cet oiseau rare, qui lui résistait tant et pourtant si craquant.

Apprends à me connaître alors ! dit-elle d'un ton plus qu'engageant.

l'humain semblait clairement réfractaire. Mais pourquoi ? D'habitude, dès qu'on faisait des compliments à un mâle en le reluquant de la sorte, il ne se faisait pas prier bien longtemps pour vous sauter dessus, alors pourquoi pas ce Zack ? Kitty se rendait bien compte qu'elle avait du oublier une donnée dans son calcul, mais laquelle ? Pourquoi cet humain serait différent de tous les autres ? Et puis....

Un trio de dhampires apparut. Voilà une chose que Kitty avait oublié, laisser Zack partir parce que lui n'était pas à sa place. Elle appuya prestement sur sa tête et fit un grand sourire niais aux hybrides haineuses qui, si elles pouvaient lancer des flammes avec leurs yeux, auraient déjà réduit Kitty en un petit tas gris propret; succube cruche ou pas, elle était un démon, et par solidarité avec on-ne-sait-plus-trop-qui, les dhampires détestaient les démons. De toutes façons, les nephilims et les dhampires avaient la manie de détester en gros tout le monde à part les Dobutsu et les humains, qu'ils ne se gênaient pas à traiter en larbin comme tout le monde. Bref, l'arrogance et le dédain vampirique mêlé à l'arrogance, le dédain et la vanité des humains, et un petit soupçon de "je suis un vilain petit canard alors j'en veux à l'Enfer entier".
Presque pire qu'avoir trois démones, au moins elles jetteraient un regard hypocrite à la succube, style "tu es là mais on te laisse respirer notre air, on est sympa" et puis l'ignoreraient décemment, sans doutes par bonté d'âme pour qu'elles ne changent pas d'avis et tentent de la tuer. Mais déjà trois vampires, elles auraient regardé Kitty méchamment, plutôt dans le genre "Sais-tu créature fort vulgaire que tu gâches notre vue par ta présence ? " et n'auraient pas cessé de la maudire du regard, principalement parce qu'elle était alléchante cette idiote en plus, mais chut ! Trois humaines, cela aurait été insupportable, elle auraient ouvertement regardé Kitty en "tu es la dernière des abruties! Et ouais, on peut dire ce qu'on veut, on a un démon très puissant qui nous protège, alors baisse la tête et file loin d'ici catin ! " Alors trois dhampires, cela donnait un curieux mélange. Un regard qui mêlait du "Comment oses-tu exister créature impure ? ", "Succube, tu ne nous piégera pas, on est plus fortes que ces abrutis de vampires et de démons ! " et du " On est plus fortes que toi avec nos crocs, alors sois sage ou on mord. " En plus, leur force devait être égales, mais à trois contre une, et puis Kitty et les conflits.... Bref, la jeune démone se fit plus petite pour ne pas attirer l'attention des redoutables pestes.

Mais l'un des principaux défauts des humains et que les démons adorent, c'est qu'ils se croient toujours plus malins que les autres. Un demi-humain ne faisait pas exception. Les trois dhampires, plutôt que gentiment annihiler mentalement le succube, décidèrent qu'il serait de bon ton de l'enquiquiner dans son bain, parce que ha ha, qu'allait leur faire un misérable succube dans son bain ? Un succube normal aurait pu leur retourner une droite, les attraper par le col et les violer ou simplement les envoyer balader contre le mur parce que'un succube se foutait outre mesure de la pudeur et de trois abruties bâtardes, mais Kitty déjà était une pacifiste, et accessoirement, elle avait un humain en protection, donc oublions le succube normal et découvrons que Kitty, paniquée comme pas deux, regarda bêtement le trio s'approcher avec dangerosité de sa baignoire.

Ne.... N'approchez pas ! Je.... Vous ne voyez pas que je suis en train de me baigner ? laissez-moi tranquille !

Le ton s'était voulu courroucé, mais il avait terminé plutôt en couinement plaintif, beaucoup plus maîtrisée comme discipline par la jeune démone. Ce qui eut pour effet, universellement, d’attirer les chieuses professionnelles. En ricanant comme des hyènes, l'une d'elle proposa de mettre de la solution aqueuse d'hypochlorite de sodium qu'elles avaient fait ce matin en douce en cours de chimie dans l'eau du bain. Les deux autres acquiescèrent de concert. Apparemment, Il était naturel chez ces pestes d'avoir une bouteille remplie de Javel dans leur sac.

Non ! ne fais pas... ça.... S'il te plaît.... lança-t-elle désespérément à la dhampire, tandis que le liquide coulait tranquillement dans la baignoire. Pourvu qu'elles ne voient pas Zack en voulant observer le résultat !

Je regardais Kitty, je ne savais que faire, je me demandais ou elle voulait en venir, que voulait faire et était elle sincère ? Non, à mes yeux ce n’était pas possible, pourquoi devrait elle être sincère ? Elle cherchait sans doute de quoi passer le temps, s’amuser quelques minutes. Je ne voulais pas être un jouet, oui, j’étais un humain, mais pas un vulgaire jouet, je ne voulais jamais le devenir. Je repensais au baiser qu’elle venait de me donner, la regardant toujours, avais-je apprécié ? Je ne savais pas, je ne savais plus. Je me posais toujours tant de question, pourquoi la vie n’était elle pas plus simple ? Pourquoi, je ne pouvais pas être comme tous les autres humains ? Je soupirais, repensent encore et toujours à ce que venait de faire la demoiselle. Non, je ne pouvais pas avoir aimé, cela étais juste impossible, la regardant toujours j’enlevais mes mains et je les reposais an fond de la baignoire, le long de mon corps. Je levais mon regard pour le placer sur le plafond et je fermais les yeux. Tout hommes dans ma situations auraient couché avec elle, le pire aurait été que Kitty se serrait laisser faire. Même si cela était dans sa nature, je ne comprenais pas. Pour moi, il était totalement impossible, impensable de faire l’amour avec une pour qui je ne ressentais rien. Pourquoi acceptait-elle ? Certes, elle avait besoin de se nourrir pour survire, mais était elle obligé à chaque fois d’aller plus loin ? Il fallait croire… J’étais donc assez méfiant avec elle sur ce plan là, je n’allais pas la laisser faire tout ce qu’elle voulait, j’étais le seul maître de mon corps et je comptais bien y rester.
J’ouvrais de nouveau les yeux et soupirant je descendais mon regard sur Kitty. Elle me dévorait complètement du regard. Je n’aimais pas vraiment ça manière de m’observer, j’avais l’impression qu’elle allait littéralement se jeter sur moi et je ne le souhaitais. Je devais lui dire, lui faire comprendre mais comment ? J’avais l’air de vraiment lui plaire, mais je pensais que tout homme devait lui plaire de toute façon et cela me rassurait un peu. Il n’était pas compliqué de comprendre qu’elle était une croqueuse d’homme, qu’elle aimait leur plaire et que ses derniers lui prouve en lui faisant l’amour. Cependant, comme elle devait l’avoir remarqué et, qui, je le voyais bien, ne lui convenait pas, je n’étais pas comme ses personnes.

Apprends à me connaître alors !

Apprendre à la connaître ? Pourquoi devrais-je être d’accord, je n’avais aucune raison d’accepter. Cela m’apporterait quoi ? Sa vie ne m’intéressait pas plus que cela, j’avais déjà l’impression de la connaître par cœur. Son comportement n’était pas des plus compliqué à comprendre, il était tellement simple, cela était un jeu d’enfant. Elle voulait vraiment me connaître, je ne comprenais pas, seulement pour coucher ? Voulait-elle seulement voir comment un humain était au lit ? Possible, j’en étais convaincu. Mais cet humain, se ne serrait pas moi, elle avait beau être des plus attirante et il était dure de résister à son charme, je n’étais pas du genre à faire cela si facilement.

-Kitty, tu veux quoi ? Tu attends quoi de moi ?

Je ne pouvais pas être plus claire, j’allais enfin savoir ce qu’elle avait en tête. A peine avais-je fini ma phrase, que des pas se faisaient entendre. Je me remettais le plus bas possible contre la baignoire et je voyais de nouveau le dos de la demoiselle. Elle avait réussi à tenir une fois, mais allait-elle pouvoir contenir une deuxième vague de personne ? J’en étais moins sûr, déjà la première fois cela avait été juste. Je constatais qu’il n’y avait pas qu’une seule personne, elles étaient au moins deux. Je passais rapidement ma main contre le dos de Kitty pour lui souhaiter bonne chance. Je savais pertinemment qu’elle allait faire de son mieux, mais si la situation tournait mal, je n’aurais pas d’autre choix que de me montrer. Je ne voulais pas qu’il lui arrive des malheurs par ma faute, je ne pourrais pas supporter. Je me concentrais, Un… Deux… Trois… Il y avait trois bruits de pas différents. Je me demandais comment elle allait pouvoir gérer, je ne pouvais rien faire, pourtant j’aurais tellement aimé. C’était la deuxième fois qu’elle allait me sauver la vie, je lui devais maintenant beaucoup et je ne savais pas comment lui rendre la pareil… Je restais caché, ne faisant pas de bruit, me contentant d’essayer de ne pas remonter à la surface mais pour cela, je n’avais pas d’autre choix que de tenir son bassin. Je mettais donc mes mains sur le bas de son bassin, affin de rester bien au fond de la baignoire pour ne pas être vue.

Le trio se rapprochait dangereusement de la baignoire, ses personnes avait l’air plus coriace que la précédente et bien plus méchante, d’après ce que je pouvais comprendre, elles n’aimaient pas Kitty, la pauvre, elle avait l’air de ne pas être apprécier par ses camarades. Il était certains que si elle couchait avec leur copain, elle n’était pas apprécier, ce que tout le monde pouvait comprendre. Les pas venaient de plus en plus dans notre direction, je serrais un peu plus mes mains contre le bassin de la succube, espérant qu’elles n’allaient pas se pencher pour regarder la baignoire.
J’entendais Kitty parler, elle était perdu, elle ne savait pas comment réagir, la situation commencer à être en notre défaveur, cela tournait mal, il fallait qu’elle abrège au plus vite avant que se ne soit pire. Elle bégayait ce qui avait pour effet d’attirer les trois demoiselles dans la direction de la baignoire. Kitty essayait de les repousser, mais plus elle parlait, pire c’était. Il n’était pas compliquer de voir qu’elle n’était pas comme d’habitude, son attitude avait énormément changé, elle qui était d’un naturel confiante en elle était en train de perdre tout ses moyens et je ne savais pas comment faire pour qu’elle les reprenne.

Puis, je sentais un liquide envahir l’eau, il me brulait, je sentais ma peau bruler, j’avais chaud, j’étouffais mais je ne pouvais rien faire. Je bougeais de douleur, Kitty devait sans doute ne pas ressentir vu qu’elle avait plus de résistance. Je serrais plus le bassin de la créature qui était sur moi me mordant les lèvres de douleur. Je n’en pouvais plus j’avais trop mal, je n’allais plus tenir longtemps. J’avais l’impression de brûler, le liquide me brûler, je voulais juste hurler, qu’on m’enlève sa, cette chose qui coulait dans la baignoire et qui avait une drôle de couleur, il me fallait un certain pour comprendre que c’était de l’eau de javel. Je serrais de plus en plus fort Kitty, je voulais qu’elle arrête tout cela, qu’elle les fasse partir, je devais d’ailleurs lui faire mal, je devais desserrer mes mains, mais j’en étais incapable…

Kitty ne savait vraiment pas quoi faire. De la Javel... l'odeur caractéristique embaumait toute la pièce. Non seulement ce n'était pas forcément très bon pour la peau, mais en plus elle pouvait supporter davantage largement ! mais un humain ? Elle semblait presque pure. Que faire ? Zack serrait encore plus fortement ses hanches, ce qui n'aurait franchement pas déplu à la succube en temps normal, mais maintenant était une situation de crise, et ce genre de contentements était bien loin derrière.
Les dhampires, si elle ne réagissait pas, allaient mettre autre chose de pire sans nul doute; allez savoir ce que peut transporter une petite troupe de dhampires pestes dans leurs sacs de cours ? De l'acide, du colorant ? De la soude ? Perdu ! De l'acide citrique, histoire de voir un combat épique entre de l'eau de Javel, basique, et de l'acide. Ca ne fait rien non; ça s'annule comme les aimants, hein ?
Une goutte tomba et un joli semblant de pschiiiiiiiiiiiii se fit entendre, tandis que Kitty se rappela que lorsqu'elle était arrivée en retard ce matin, le prof concluait que ce pschiiiiiiiiiiiii était annonciateur d'un truc à ne jamais faire à haute dose, c'est à dire mélanger le liquide dont il venait de parler et de l'acide, parce que la réaction était violente... Mais quel liquide ? Kitty pria pour ne pas avoir raté un joli exposé sur l'eau de Javel, parce que solution d'hypochlorite de sodium, comme à tout le monde, ça ne parle pas quand on arrive en retard en cours et que c'est tout ce qu'il y a marqué au tableau. Non, c'était un pschiiiiiiiiiiiii très gai hein ? Un pschiiiiiiiiiiiii gentil, comme pour une gentille explosion, ou une gentille production intense d'énergie thermique, ou....
Kitty sortit du bain. Peut-être les dhampires, si elle faisait suffisamment de mélodrame, ne remarqueraient pas le...

-«Un humain ! Voilà ton secret, sale... démone !
-Qui traites-tu de 'démone' ? Depuis quand être un démon est un problème ? »

Une autre jeune fille venait de faire irruption, et apparemment, une démone. Génial ! Kitty comptait déjà mentalement le nombre de moyens différents que tout ce petit monde pourrait utiliser pour la tuer. Avoir un humain dans sa baignoire n'était pas un crime en soi, mais le cacher aux autres, si. Un peu comme garder pour soi un paquet de bonbons.... Ca ne se fait pas, il faut partager. Eh oui, n'oublions que nous sommes dans une école, de ce fait les individus, à part les professeurs et les humains ne sont pas moins que des enfants ou des adolescents; c'est capricieux un enfant et c'est retors un ado, demandez aux parents, alors imaginez un ado démoniaque. Imaginez-en plein de toutes sortes. Ca y est ? Vous êtes dans l'ambiance de l'académie, enlevez tous les garçons et ne laissez que des filles, et c'est carrément égocentrique une fille, et vous aurez la vision que Kitty avait de son avenir proche : l'heure d'ouverture des bains était dépassée, du monde allait arriver. Plein de monde. Plein de démons, de dhampires, de vampires, de yume, et même des humaines.

La nouvelle venue s'avança vers Kitty. Ses cheveux d'un blond platine , n'ayant pourtant rien de vulgaire, encadraient un visage aux traits plutôt communs, en regard à la palette d'excentricités possibles avec les créatures infernales. Une chemise blanche assortie d'un cravate noire, un pantalon noir... elle respirait le commun, et au milieu d'humains dans leur milieu naturel, elle serait passé plus qu'inaperçue. Son corps même n'avait rien d'extraordinaire, ni poitrine opulente, ni courbes à rester bouche bée; elle détonait vraiment avec les dhampires, qui avaient adoptées un look plus rock et forcément, plus visible. Pourtant, quelque chose attirait un peu Kitty, et un frémissement parcourait son dos quand elle croisait son regard.

«Je sais ce que tu caches, j'ai bien entendu la dhampire... ce n'est pas bien de cacher une friandises à ses camarades....» lui chuchota-t-elle à l'oreille. Ou plutôt... susurra. «J'éloigne ces opportunistes qui ne nous comprendront jamais et ensuite on s'amusera tous les trois... » Kitty frissonna pour de bon. Pas de doutes, ce ton, cette façon de parler, de bouger... Une confrère. Et comme pour conforter son horrible pressentiment, la jeune fille lui lécha la joue, et alla chercher noise à trois pestes hybrides. De trois dhampires, on était passé à un succube. la situation ne pouvait pas être pire.

Une dizaine de filles remplirent bientôt de leur présence la salle d'eau, dont deux qui saluèrent très poliment les dhampires, qui leur cracha dessus. Etant obnubilée par celles-ci, Kitty remarqua bien vite les nouvelles venues ainsi bafouées.
Deux reflets se tenant par la main. Cheveux orange, peau pâle. Oui oui, j'ai dit orange, pas roux. Orange. Orange comme.... comme les agrumes éponymes. Donc peau de porcelaine, plutôt grandes et effilées. Yeux bleu clair tournant vers un violet pastel vers l'iris. Tee-shirt deux fois trop grand, et rien en dessous. Déjà moins commun; rassurant ? Que nenni, car les deux asperges semblaient attirer l'oeil comme la lumière les insectes nocturnes. Elles n'appartenaient pas vraiment à la classe de Kitty, car tout le monde les connaissaient plutôt par les rumeurs sur leurs visites chez le Directeur que par leur présence en classe. Tout le monde savait ce qu'elles étaient et qu'elles passaient le temps ensemble quand les proies se faisaient trop distantes.
Hé si, ça pouvait être pire : trois succubes dans la pièce, dont un couple habitué à chasser ensemble. Les succubes s'entendaient rarement, mais il fallait que les deux seules à se supporter et tout partager se trouvent ici et maintenant, dans une salle de bain où un humain détrempé, les vêtements collants à la peau, affaibli et sans doutes même en pleine forme incapable de résister à une seule démone, alors trois... Enfin trois.... Une paire de jumelles plus une autre, pas sûre qu'elles supportent un congénère sur leur territoire...
Les jumelles humèrent l'air et jetèrent un coup d'oeil entendu à leur comparse. La première sur les lieux leur sourit et indiqua d'un mouvement de tête bref que c'était Kitty qu'il fallait virer avant toutes choses et ensuite se battre pour l'humain.

Kitty se sentait, une fois de plus, l'intruse alors qu'elle au moins se comportait humainement. Malheureusement, ce n'était jamais ce qu'on attentait de quelqu'un ici. Elle fit donc l'unique autre chose qu'elle arrivait à faire en toutes circonstances, paniquer.

«Laissez cet humain tranquille ! Il ne vous a rien fait alors laissez-le !!»

Elle voulait juste protéger Zack, il n'avait pas une mauvaise tête et se faire violer par des succubes n'tait peut-être pas ce qui l'enchantait par dessus tout. En attendant, les discussions avaient baissé d'un ton.

«-Cet humain ? Pourquoi ? Il est à toi peut-être que tu nous dicte quoi faire ? »
Kitty était paniquée. Zack ne méritait pas ça. Certainement pas.
«oui.» Elle voulait seulement protéger Zack...
« Et bien battons-nous pour savoir qui mérite le plus d'avoir ce bon repas.
-No....nooon....»
Kitty ne savait pas se battre, et ne saurait jamais sans doutes. Toutes s'étaient tues, et formaient un cercle autour des deux succubes. Elles n'attendaient que ça.

La jeune fille aux cheveux blonds plogea sur Kitty, toutes griffes dehors. Elle avait seulement voulu protéger un humain...

Je serrais mes jambes contre la jeune succube. La douleur était tel que je n'arrivais pas à me retenir, je serrais, serrais le plus fort possible pour ne pas hurler, ce qui aurait été bien pire, Mais je devais arrêter, Kitty devait avoir mal, je pensais à moi, mais pas à la douleur que je devais lui procurer. Elle ne disait rien, mais que pouvait t-elle bien dire de toute manière ? Si elle prononcer la moindre parole, toutes les personnes présentes allaient savoir que j'étais cacher, et, avec la demoiselle qui m'accompagner dans la baignoire, on essayaient justement de masquer ma présence.
Une odeur parvenait à mes narines, qu'était-ce ? Je n'arrivais pas à être assez concentré pour trouver. Essayer de ne pas crier de douleur me prenait toute ma concentration. Se n'était vraiment pas évident, mon corps me brulait, j'avais chaud, terriblement chaud. Comment la succube pouvait-elle tenir ? Elle devait être plus résistante à tout les produits. Je pensais reconnaître de la javel, mais je n'était pas sûr. Personne ne parlait, le calme plat, je priais pour qu'un son parvienne à mes oreilles, car là, je ne pouvais même pas bouger, le moindre bruit aller s'entendre.
J'étais toujours collé à Kitty, cette scène, dans un autre contexte était forcément très ambigu. Du bruit venait à mes oreilles, je pouvais respirer un peu plus fort pour moins serait de mes jambes la succube. Je ne pouvais pas voir ce qui était en train de ce dérouler, ni voir combien de personne se trouvait à côté de la baignoire.

Apparemment quelques goutes d'un liquide venait d'être mit dans la baignoire. Je ne pouvais plus tenir, ce liquide faisait encore plus mal que le précèdent. Qui était ces filles ? Comment pouvait-elle être aussi méchante est sadique ? Elle jouait avec la vie de Kitty, je ne pouvais pas dire avec la mienne vue qu'elles n'étaient pas au courant de ma présence en ce lieu. Tandis que j'essayais de ne pas trop serrer mes jambes, Kitty se levait et sortait du bain. Je la regardais, toujours allonger dans la baignoire, je me disais qu'elle devait être folle, oui bien avoir une idée derrière la tête. La demoiselle n'était pas idiote, elle savait ce qu'elle encourait et moi aussi.
La jeune succube se trouvait nue devant moi, je tournais la tête, je ne voulais pas la voir sans vêtement, je ne voulais pas jouer au voyeur pervers en profitant de la situation. Je ne voulais pas qu'elles la touche, qu'elles lui fasse du mal... Non, elle avait essayer de m'aider, de tout faire pour moi, je ne pouvais pas la laisser tomber, non, je ne pouvais pas... Cela ne faisait pas longtemps que je la connaissais et notre rencontre avait été assez bizarre, mais je l'appréciais, elle était vraiment une demoiselle charmante et gentille...

-Un humain ! Voilà ton secret, sale... démone !

Elles m'avait donc vu... Kitty essayait de changer du sujet en reprenant le démone prononcer par son interlocutrice. Mais il y avait rien à faire, les autres filles m'avaient vu. Je restais dans la baignoire, avec le mélange de liquide qui me brûlais, je ne pouvais plus bouger, tout mon corps était engourdi. J'essayais de bouger mes membres les uns après les autres; mes doigtes, mes jambes; mes bras... Ils répondaient mal, voire pas du tout. Que devais-je faire ? La situation allait s'aggraver, je ne savais pas jusqu'à quel point, cependant, de ce que je pouvais savoir et ce que j'avais pu observer, je savais qu'elles étaient sans pitié. Iraient-elles jusqu'à la tuer ? La tuer car elle à protéger un simple humain, qui en plus, était en tord... Non, je ne voulais pas, je ne pouvais pas les laisser faire.

Je voyais la succube de dos, et une autre personne allait se collait à elle. Je commençais
à voir flou, prit par la douleur qui me faisait comatter un peu plus à chaque minutes qui passait. J'écoutais ce qu'elle lui disait;

« Je sais ce que tu caches, j'ai bien entendu la dhampire... ce n'est pas bien de cacher une friandise à ses camarades... » lui chuchota-t-elle à l'oreille? Ou plutôt susurra. « J'éloigne ces opportunistes qui ne nous comprendrons jamais et ensuite on s'amusera tous les trois...

Non, s'était horrible, la situation faisait que d'empirer, que faire ? Je savais que personne ne viendrait à notre secours. Parler, je devais parler, je devais l'aider, je devais réussir à sortir des sons de ma bouche, elle devait m'obéir. La salle de bain se remplissait, toutes les races devait être présente. Je devais me dépêcher, je devais réussir, je devais m'obliger à parler même si la douleur était horrible. Mais les filles n'allaient même pas me laisser le temps d'ouvrir la bouche. L'une d'entre elles me sortait du bain, je regardais Kitty avec un air de chien battu qui s'excusait pour cette situation, car tout était de ma faute, tout... Si je n'avais pas été là... SI j'avais fait cela plus tôt dans la journée... SI je ne lui avais pas parler... SI j'étais partie des qu'elle était arrivé... Rien de tout cela ne se serait produit...
Je regardais Kitty, elle semblait perdu, ne sachant pas quoi faire, pas quoi dire, elle ne voulait pas que la situation soit encore pire. Je n'arrivais pas à suivre tout ce qu'elles se disait, j'étais trop affaibli pour cela.

-cet humain ? Pourquoi ? Il est à toi peut-être que tu nous dicte quoi faire ?
-Oui
-Et bien battons nous pour savoir qui mérite le plus ce bon repas.
-No... nooon...

Parler, parler, parler, je devais faire vite. Je fermais les yeux pour me concentrer, peu importais que j'étais faible, que j'avais mal, je devais l'aider, l'aider, l'aider, aider Kitty à qui j'étais tant redevable. J'ouvrais ma bouche, je l'ouvrais, aller, aller un sons, un sons, il fallait qu'un sons en sorte;

-Je... A... Elle... Je... Suis... A ...Elle...

J'avais essayé de parler le plus fort possible. J'ouvrais les yeux, je voyais la succube allongé sur le sol, avec une personne sur elle qui était en train de la griffer, non, non, non, ça ne pouvait pas ce terminer ainsi, elle ne pouvait pas la tuer. Je criais, donnant toute mon énergie dans mes paroles;

-Je suis à elle...

J'étais épuisé, mes genoux venaient toucher le sol, je regardais Kitty et la fille sur elle. La fille se retournait dans ma direction. Je tendais ma main en direction de Kitty...

Le succube donnait de violents coups de griffes en direction de Kitty, complètement paniquée. Elle n'avait eu aucun mal à plaquer au sol la démone faiblarde et seule l'agilité propre aux créatures infernales justement avait empêché que Kitty se retrouve assommée sous le choc; on n'aurait pas dit comme ça, mais cette assaillante pesait son poids. La pauvre jeune fille faisait de son mieux pour éviter les lames acérées et fort pointues au bout de chaque membre antérieur de celle qui était sur elle, à califourchon pour la bloquer proprement.

Heureusement qu'elle portait un pantalon, sinon l’instinct succube de Kitty aurait encore été capable de se réveiller. Pantalon assez seyant, et juste moulant comme il fallait, il soulignait parfaitement les formes subtiles de cette démone à l'élégance sobre, et pourtant si irrésistible. Elle savait créer son effet, un fort bel effet.... sa poitrine était toute proche, délicatement parfumée...
STOP ! Kitty était à deux doigts de se laisser emporter au propre piège de son espèce. Elle faisait tout pour faire fuir les prétendants sérieux et n'attirer que les affamés sexuels, assez fous pour ne pas regarder la traçabilité du produit ou suffisamment stupides pour tenter la succube pur jus. Mais la moyenne succube, c'était justement de faire discret pour attirer l'œil doucement, le laisser se balader soi-disant librement, mais en réalité suivant un chemin tout tracé, qui mène aux endroits stratégiques, finement mis en valeur par quelques trucs d'humaines, mais en un peu améliorés. Le piège parfait, tout le monde pouvait y tomber. Même un autre succube apparemment.

«. . . Elle. . . Su. . . Elle...»

L'humain venait de marmonner quelque chose. Kitty n'avait pas très bien entendu, occupée et à reluquer sa tortionnaire et à tenter d'arrêter, et accessoirement tenter de survivre, même si ça, elle allait finir par le faire en automatisme tellement survivre était une activité quotidienne dans son existence des dernières années. Quelques femelles le regardaient comme s'il venait de dire l'ânerie de l'année. Ce qui devait être le cas, de toutes façons; tout aurait été suicidaire à dire au vu de la situation.... Tout...

«Je suis à elle...»

Kitty se tourna vers lui, les yeux exorbités. Un peu comme tout le monde je crois, dont l'agresseuse. Il tendait vaguement la main vers Kitty, visiblement à bout de force. Ha c'était malin ça....

«Alors tu es réellement propriétaire de cet humain mâle ?
La succube, qui s'était relevée, semblait surprise. Kitty en profita pour faire de même. Et tandis que tout le monde la scrutait, elle comprit qu'elle devait émettre une réponse. Elle hocha donc la tête bêtement, incrédule. N’avait-il pas refusé ses avances plus tôt dans la fin de journée celui-là ? Comprenait-il seulement ce qu'il racontait ? Elle ne savait. Les autres, elles, savaient parfaitement par contre ce qu'il était à comprendre.

«S'il y a un contrat...
- ...en bonnes et dues formes...
- Et bien il suffit de le rendre caduque...
-...en supprimant un des contractants !»

Les deux jumelles s'étaient levées en même temps, la même voix sinistre et de mauvais augure, et le même regard malsain. Kitty déglutit. Sur toutes les ennemies de la Terre et l'Enfer, il avait fallu qu'elle tombe sur des succubes capables de s'entendre pour mieux se partager la nourriture ensuite... Elle était toute seule comme une grande, c'était injuste ! Des démons, ça ne fait pas équipe !
Zack lui tendait la main, elle la prit. Et le tira vers elle. La blonde n’allait pas tarder à essayer de le violer dans son coin sinon; à la guerre comme à la guerre. Ce qui fait qu'il se prit le premier coup de griffe de la jumelle. Moins fort, heureusement, ayant été freiné au dernier moment. Blesser les proies inutilement, tsss !
Vu la tête qu'il faisait, Zack s'était attendu à quelque chose de plus romanesque de la part de la succube que de servir de bouclier. Mais pour Kitty, le romanesque, c'était quand on avait le temps et qu'on pouvait s'enfuir... Ou peut-être était-ce simplement la surprise d'avoir aussi mal d'un coup ? D'être blessé ? Il est vrai qu'il perdait quand même un peu de sang du coup....

Tss... Abîmé... » pesta une des jumelles. Kitty, en meilleure posture, aurait relevé cette, selon elle, aberrante remarque : la jeune fille parlait d'avoir abîmé Zack, comme s'il s'était agi d'un jouet ! Kitty, du fond de sa conscience pétrie d'humanité, était blessée pour ce pauvre humain... Pauvre Zack, il ne méritait pas qu'on le traite comme ça.

Mais en attendant, la deuxième jumelle n'allait pas tarder à passer à l'attaque, et Kitty était complètement désemparée : qu'est ce qui lui avait pris de défendre un humain ? Il en mourrait tous les jours dans leur monde sans vraie raison, et assez souvent en Enfer, sans un gramme de raison, à part que "c'était qu'un humain". Déjà qu'elle se mettait dans les embrouilles toute seule... S'encombrer d'un humain, quelle bêtise ! Mais trop tard, aux yeux de toutes, elle en était la garante, et le laisser tomber n'aurait pas été très bien vu... Déjà qu'être un succube était mal vu, Kitty se passerait brillamment de ça. Et en attendant, l’humain en question repeignait le beau carrelage tout propre par ses soins d’écarlate ; c’est vrai qu’il s’était pris un sacré coup quand même pour un simple être fait de chair inoffensif.

L’odeur commençait à faire vibrer certaines cordes sensibles chez les vampires et à leur grand dam, chez les dhampires. Même Kitty sentait un petit pic d’adrénaline sous la force de cette fragrance métallique qui se dissipait lentement dans l’air ; elle n’osait imaginer l’effet que cela pouvait produire chez quelques-unes des démones habituées à torturer de l’humain le week-end. Une tête émergea, telle celle d’un serpent curieux. Puis une deuxième aux yeux rouge équivoque. Trois, quatre, cinq…
Sans compter le couple de jumelles, la ravissante succube, les trois dhampires… Tous les regards lâchaient enfin cette jeune fille aux cheveux violets, qui faisait tout son possible pour retenir ses tremblements, pour aller se poser sur ce prétendu, et délectable, protégé à la saveur suave. L’odeur du sang. L’odeur de la violence, des tueries, de toutes sortes de tortures fort intéressantes quand c’est vous qui les faisiez. L’odeur de la nourriture. Il n’y avait même pas besoin de se retourner pour voir où il y avait une issue : il n’y en avait pas. Encore quelques secondes lourdes à faire peur et silencieuses comme la mort qu’elles annonçaient, et il n’y aurait plus ni d’humain Zack ni de succube Kitty.

Echappatoire. Vite. Le sang de Kitty bourdonnait à ses oreilles, elle avait trop peur pour avoir encore la force même de trembler. Son cerveau, une fois n’est pas coutume, semblait fonctionner à plein régime. Même un peu trop pour ses capacités justement, vu ce qu’il s’ensuivit.
Kitty fonça dans le tas, Rambo héroïque des temps modernes, et… se jeta par la fenêtre avec la grâce d’un félin. Certes en nu totale et avec un humain à demi mort par sa maladresse dans les bras, son sang coulant aimablement contre sa peau claire et lui procurant des frissons un peu désagréables, mais pas totalement, mais avec une grâce féline quand même.

Kitty… Je ne voyais plus très bien, je distinguais à peine ces formes, mais je reconnaissais Kitty, sa silhouette, même en voyant flou, je la trouvais assez belle. Ma tête était lourde, mais je ne pouvais pas la laisser ainsi. Elle m’avait aidé, même sauvé la vie et j’étais incapable de lui rendre la pareil. Si on arrivait à survivre à ces monstres assoiffé de sang, j’allais lui présenter mes excuses, en espérant que cette dernière allait les accepter. J’étais allongé sur se sol. Plus le temps passait, plus il me paraissait froid, de la chaleur, il me fallait de la chaleur, il faisait si froid. Je me demandais, si s’était la dernière sensation que j’allais éprouver, dans quelques minutes, je serais mort, dévorer par ces démone, par ces choses sans la moindre compassion et apparemment sans cœur. Seul le sang, dévorer des humains, et des succubes leurs donnaient du plaisir. Comment pouvait-on aimer vivre pour le sang, pour voir les autres souffrir et en rire, s’en amuser. Kitty… Toi… Tu n’étais pas comme cela… Pourquoi… Pourquoi me protégeais-tu ? Tu devais me dévorer toi aussi, cela était forcément dans ma nature, et au lieu de cela… Tu m’avais aidé…

-Kitty… Sauves toi… Ne t’inquiète pas pour moi.

Il fallait qu’elle parte, qu’elle reste en vie. De toute manière, en ce monde diabolique, remplit d’âme malfaisante et sans scrupule, j’allais un jour ou l’autre mourir. Alors, si je pouvais au moins la sauver, elle, il fallait que je tente, il fallait que je le fasse. Ma vision se troublait de plus en plus… Ma respiration se faisait de plus en plus difficilement. Kitty, s’était cette forme qui se levait ? Oui, s’était-elle, la jeune succube se relevais, tout en me regardant. Du moins, sa tête était tournée dans ma direction, comme toutes les autres apparemment. Je regardais Kitty, me sentant de moins en moins bien, j’avais l’impression de ne plus être dans mon corps. J’essayais de bouger mais en vain, plus rien de répondait. Chaque muscle, chaque os, chaque partie de mon corps faisaient un poids monstre. Je plissais les yeux enfin d’apercevoir un peu mieux la situation.
Je pouvais entendre des bruits de voix, sans comprendre ce qu’elles disaient. Il y avait plusieurs personnes qui parlaient, du moins, c’est ce que je croyais. J’avais usé toutes mes forces, jusqu’à la dernière. Je voyais seulement le sol, rouge. Rouge… Du sang… le mien ? Celui de Kitty, à qui était-il ? Je ne savais même pas… J’espère que ce n’était pas celui de ma sauveuse, elle avait bien autre chose à faire que de se préoccuper de ces blessures. Il était sûr qu’elle en avait, et je ne pouvais pas la soigner, j’étais incapable de me soigner alors, même avec toute la bonne volonté du monde… Je ne pouvais pas l’aider… Je le voulais… Mais, de toute façon, je ne pouvais rien contre ces jeunes filles, sans pouvoir, sans rien, comment les battrent ?

Puis une force me prenait contre elle, de la chaleur, je sentais du chaud contre moi, sur moi. Le sol froid me paraissait loin, et plus les secondes passaient, plus le sol froid me semblait plus qu’un affreux cauchemar. Je fermais les yeux, à bout de force, me laissant emporter par ce corps chaud qui me prenait contre lui. Quelle sensation agréable, cette personne me semblait si douche. Je pouvais sentir la moindre parcelle de chaleur se mettre dans mes vêtements et me réchauffait petit à petit. Dans un effort intense, j’ouvrais les yeux. Kitty, je pouvais distinguer, non sans difficulté le visage de la belle succube. Qu’avait-elle fait ? Ou étions-nous ? Du vent. ON était dehors ? Comment cela se faisait-il ? Il y avait encore quelques secondes, nous étions dans une salle de bain, avec des monstres qui voulaient nous tuer ? Elle avait réussi à nous sauver ? Oui, s’était forcément cela.

Kitty nous avait sauvés. J’étais dans ces bras. Je remarquais qu’elle était nue. Je sentais mon visage rougir, mais après tout, ce n’était pas la première fois que je voyais la jeune femme nue. Et du sang. Elle avait du sang sur elle. S’était le mien. Je ne savais plus comment cela était arrivé, ce qui s’était passé, je ne rappelais de rien. Du vert, des arbres, un bâtiment, je distinguais avec difficulté les formes qui se trouvaient autour de nous. Kitty continuais de marcher quelques instant, puis, elle s’arrêtait. Je n’étais pas léger et elle venait de se battre, elle aussi devait être à bout de force. Je mettais mes bras autour de son cou dans le but d’obtenir le plus de chaleur possible. Je me sentais tellement bien contre elle, je ne voulais pas qu’elle me lâche, je ne voulais pas qu’elle s’éloigne. Je fermais à nouveau les yeux et je sentais mes mains, mes bras se détachaient de son cou.


-Ki…tty…

Le choc sur le sol, heureusement, fut peu rude. Il faut dire que la chance était encore un peu du côté des gentils, ou des niais, parce que Kitty n’avait même pas pensé à vérifier, dans son élan héroïque, qu’on était bien au rez-de-chaussée. Or, on n’y était pas. Il fallait bien caser certaines salles quelque part, alors on les avait casées sous les douches.
Mais cette chance dont je parle, ce fut juste que les ailes de Kitty n’aient pas été touchées durant la bagarre, et qu’elle était bien loin de vouloir les cacher, même à ce cher Zack. Ce cher Zack qui se vidait de son sang, mais qui n’allait pas tarde à arrêter, faute de matière liquide à échapper. Bref, une chance toute subtile.

Kitty colla du mieux possible contre elle le frêle humain. Sa température corporelle baissait brutalement, et le vent léger qui arpentait doucement les cieux était ici un vrai supplice, surtout pour un sujet anémique. Déjà pâle, l’humain commençait à ressembler comme deux gouttes d’eau à un vampire tout frais, ou un zombie. En tous cas, pas quelque chose de vivant, ce de quoi il aurait dû avoir l’air en tant qu’humain. Ca supportait mal la mort, ces petites choses-là.

Ainsi donc, l’atterrissage fut aussi doux qu’un saut sur un édredon de plumes, mais Kitty s’en fichait pas mal, sentant Zack se faire de plus en plus lourd de secondes en secondes. Elle fatiguait et il mourrait, charmant duo. Mais si elle fatiguait trop, elle allait… tenter de reprendre des forces, et Zack mourrait. Encore plus vite. Beaucoup trop vite. Mais le sang, les cris, la violence avaient titillé des vilains aspects de la pauvre jeune fille, qui en plus de supporter un poids mort dans ses bras, devait encore contrôler ses pulsion malsaines. Après tout, il était faible, il ne pourrait pas se défendre… Après tout, il était mourant, alors une minute de plus ou de moins…
Non non non ! Il ne fallait pas ! Elle s’arrêta pour essayer de reprendre ses esprits. Zack en profita pour s’agripper désespérément à son cou, comme pour la supplier de l’épargner. Oui, il devait vivre ! Elle comptait peu, et une vie humaine était toujours bien plus précieuse. Un petit joyau si facile à briser…

Elle reprit sa marche, incapable de courir mais au moins elle prendrait un peu plus de distance avec ses poursuivantes, qui refuseraient à s’abaisser à faire apparaître leurs ailes pour un stupide succube et un humain à moitié mort. Elle pouvait toujours gagner quelques minutes, et qui sait, survivre ? Ho, ne rêvons pas trop hein ! Au point où ils en étaient, survivre relevait de l’utopie pure et simple.

Zack justement s’effondra au sol. Ne voyant d’abord rien, Kitty se trouva brusquement plus légère et moins fatiguée. Et puis elle eut un peu plus froid. Tiens, il manquait un truc… Ha oui, Zack ! En catastrophe, elle ramassa le pauvre jeune homme tombé au sol, lui vola un baiser et repartit en courant pour rattraper le retard. Ainsi, les autres démones ne pourraient pas les rattraper ! Elle fila vite fait vers le terrain de sport. Problème, c’était un terrain dégagé. Elle entra donc dans le gymnase spacieux et….

Attendez ! Elle venait de l’embrasser ! Bref, s’il n’était pas encore mort, il ne devait plus lui rester grand-chose de vie.


[HRP: on continue au gymnase ? Ou tu veux un autre endroit ? Comme tu préfères mon Zacko]